La Minorité Roumaine en Croatie

© Emil Rațiu

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[Source: December 1, 1007, FUEN now Actuel / UFCE Actuel / FUEV Aktuell]

On microphone: Emil Rațiu (Asociația culturale lu istro-rumeni 'Andrei Glavina' La 18 février 1994 un traité d'amitié et de collaboration fut signé à Bucarest entre la Roumanie et la République de Croatie, prévoyant l'assistance des groupes minoritaires de l'un et l'autre pays.

Ce traité déjà ratifié par le parlement roumain depuis septembre 1994, n'a pas encore reçu d'application concrète pour les Roumains de Croatie qui ne jouissent pas de la reconnaissance légale comme groupe ethnique-linguistique minoritaire sur le territoire de la Croatie et n'ont pas aucune institution culturelle - Eglise, école - dans la langue maternelle. L'école des Istro-Roumains dans leur propre langue a cessé d'exister depuis 1925, avec la mort de leur grand maître Andrei Glavina et les deux jeunes hommes envoyés par leur communauté en 1935 pour étudier en Roumanie comme instituteurs, n'ont pas pu rentrer chez eux, à cause de la guerre et du régime communiste instauré en Jougoslavie.

L'autonomie administrative des Istro-Roumains - la commune istro-roumaine de Valdarsa - cessa en 1943 avec l'instauration de l'administration communiste de Tito, qui n'a leur reconnu aucun droit.

Dès lors, le processus de rapide disparition ethnique par assimilation à la population croate continue, tant il est évident qu’à l'époque de la scolarisation obligatoire de masse, et dans mass-médias qui arrivent jusqu' aux foyers les plus isolés, la survie d'un petit groupe ethnique est impossible sans école et mass-médias dans sa propre langue.

Is est de notre devoir d'en appeler à l'UFCE - qui doit défendre les petites minorités non garanties et non soutenues par aucune loi - pour demander l'application des lois internationales et nationales en matière de minorité et de petits groupes ethniques, même aux Istro-Roumains. Nous citons expressément les Documents de la Conférence pour la Sécurité et la Coopération en Europe et les normes généralement reconnues par le droit international, y compris la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, signée à Strasbourg le 5 novembre 1992, la Convention-quadre pour les minorités en Europe de 1995, ainsi que les accords et traités bilatéraux comme le Traité de collaboration et d'amitié roumano-croate conclu à Bucarest le 18 février 1994 et "Agreement on cooperation in the fields of education, culture and science between the Government of Romania and the Government of the Republic of Croatia," signé le 19 mai 1993 à Zagreb l'article 2, article 4 et article 15.

Tous ces accords et traités prévoient l'enseignement scolastique dans la langue maternelle et sont appliqués depuis longtemps en Roumanie à faveur de la petite minorité croate (environ 3000 personnes), mai ils ne sont pas appliqués pour les Roumains d'Istrie (environ 1000 personnes qui se sont déclarées tels au recensement croate de 1991, mai qui en réalité sont plus nombreuses) et ils ne sont même pas appliqués pour les Roumains des vallées de Mura et de Drava, plus nombreux, qui se sont constitués légalement dans une association nationale en 1995, ayant le siège à Pribislavec.

Nous en appelons donc à l'UFCE pour que sur la base de l'article 3 de sont statut, elle veule prendre contact avec les autorités responsable croate et roumaines en vue de faire appliquer toutes ces lois et tous ces accords bilatéraux et internationaux même aux Roumains de Croatie et d'intéresser à leur sort les organisations internationales: les Conseil de l'Europe et son Comité ad-hoc pou la protection des minorités nationales, la Commission de la culture et de l'éducation de Conseil de l'Europe, l'Haut Commissaire pour les affaires juridiques et les droits des citoyens au Parlement européen à Bruxelles et toutes les organisations intéressées à la condition des minorités nationales.


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Created: Saturday, May 14, 2022; Last updated:Tuesday March 28, 2023
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